Teresa Acevedo
danse - théâtre - performance
PROJETS DE CRÉATION
Makaria
Makaria est un projet de solo né d'une nécessité extrêmement forte d'ouvrir un champ de réflexion et d'échange autour de la question de la survie de l'art vivant, de l'art du spectacle, dans notre société actuelle.
La construction de Makaria se deploie en trois tableaux qui apparaissent dans un ordre anti-chronologique, un jeu temporel qui commence dans l'avenir, traverse le présent, et finit par arriver dans le passé.
Création et interprètation : Teresa Acevedo
Image et vidéo : Jerome Javelle et Leïla Morouche
Texte : Joachim Glaude
Regard extérieur : Thibaud le Maguer, Jeanne Brouaye
Avec le soutien de : Le Vivat, Armentières; Teatro da Voz, Lisbonne;
Mains d'Oeuvres, Saint-Ouen; Les Eclats Chorégraphiques de La Rochelle
BARDO
BARDO est une performance de corps et de son ayant comme base de création un état précis de l'être : l'état intermédiaire, l'état de transition, le devenir constant qui nous amène d'un lieu au lieu suivant, d'un regard au regard suivant. La tension constante entre deux points, entre les deux extrêmes d'une même droite, pourrait permettre aux spectateurs de percevoir une transformation permanente qui relie différents caractères possibles d'un même objet.
Concept et performance: Teresa Acevedo
Son: Daniel Zea
Costumes: Eric Martin
Avec le soutien de la Fondation Royaumont - Transforme, et de l'Espace Pasolini, Valenciennes
GERTI
GERTI surgit d’un état du corps précis : l’épuisement.
Dans ce solo, il s’agit de donner une réponse à différentes questions sur l’espace scénique, sur la présence d’un public, sur ce qui habite dans le corps et l’esprit du performer dans sa solitude.
GERTI travaille à partir des mouvements réalisés dans l’urgence sans se permettre un seul instant de repos. Le public est invité assister à la fin de cette danse, en partageant avec la danseuse un moment de recul et de compréhension des événements qui se sont déroulés pendant le temps qu’elle a travaillé seule.
Concept et performance : Teresa Acevedo
Avec le soutien du Centre Chorégraphique National de Montpellier
Durée : 60 min en solitude et 20 min. avec le public
Gertrud, Egon Schiele
El Ojo Desnudo ( L'Oeil Dénudé )
El Ojo Desnudo est une invitation à rentrer dans un espace vide, un espace que le regard peut transformer, où le silence crée un dialogue avec l’air, et il devient parole.
El Ojo Desnudo est une expérience partagé : les actions créées sur scène s’inscrivent dans le spectateur, et lui suggèrent ainsi de petites actions invisibles qui établissent la communication entre les deux : celui qui regarde et celui qui propose; voir c’est sentir, et sentir c’est voir.
El Ojo Desnudo est un retour à la scène, à la salle nue, en tant que réponse à un travail d’épuration et définition du langage possible entre le corps ( son intériorité, son intelligence ) et l’espace ( sa mémoire, sa matière ). L’architecture est ainsi redécouverte à chaque présentation, et le rapport entre l’action et le contexte est réinventé de façon continue.
Concept et performance: Teresa Acevedo
Regard extérieur: Mónica Gomis, Italo Panfichi
Avec le soutien de l'Espace Pasolini, Valenciennes
Durée: 40 min.
COLLABORATIONS
Empty streets, and trees without leaves
un projet de Teresa Acevedo en collaboration avec Judith Mata
En prenant comme point de départ l'essai "Contre l'interprétation" de Susan Sontag, ce projet est une invitation à entrer dans plusieurs niveaux de perception au travers la construction de différentes images qui sont interprétées et réinterprétées.
Sous la forme de tableaux ou de micro-situations, ces séquences proposent aux spectateurs un exercice de stimulation de leur imaginaire, un questionnement possible sur leur recherche de sens, et elles invitent à approfondir la confrontation entre forme et contenu qui accompagne tout acte créatif.
Il ne s'agit pas ici de créer uniquement une pièce scénique, mais de proposer une expérience perceptive et sensorielle, un échange plus direct entre le performeur et le spectateur.
Empty streets, and trees without leaves est aussi le prolongement de la collaboration artistique que Teresa et Judith entretiennent depuis dix ans.
Concept et performance: Teresa Acevedo et Judith Mata
avec le soutien du Centre des Arts de Séville - Endanza
LONGING
un projet de Teresa Acevedo en collaboration avec Carla Fernandez et Judith Mata
LONGING : “ a strong persistent yearning or desire, specially one that cannot be fullfiled”( désir perssistant, spécialement celui qui ne peut pas être accompli ).
Quand rien se passe, quand on pense qu’il n’y a plus rien, qu’il n’y a plus d’action, c’est justement à ce moment-là que tout se passe. Ce mélange de vide et de silence qui semble ne rien générer est en fait le moteur de ce que nous ne pouvons pas éviter : la continuité de l’instant présent et son devenir dans le temps. LONGING aimerait donner une opportunité à ce désir qui avance dans le temps, dans l’espace, qui trouve son chemin dans le vide, et qui ne peut être évité ou censuré.
Avec le soutien du Festival NEXT 2009, l'Espace Pasolini de Valenciennes
et le Centre des Arts de Séville- Endanza
visuel : Carla Fernandez
INTERPRÈTE DE DANSE ET THÉÂTRE
Le jour de la bête
Conception : Aina Alegre
Interprétation : Aniol Busquets, Teresa Acevedo, Charlie Fouchier, Cosima Grand, Aina Alegre
Création son : Romain Mercier
Création lumière : Pascal Chassan
LE JOUR DE LA BÊTE met en scène l'élaboration organique « à vue » d’un groupe, son émergence et son avènement, et interroge la notion de rituel de fête, comme lieu de rassemblement, de partage d’énergie, d’empathie mais aussi comme espace de purgation.
photo : Hadrien Touret
Vive l'Armée!
Concept, interprétation, décor, film, lumières et son : Superamas
Interprètes: Teresa Acevedo, Agata Maszkiewicz, Agnieszka Ryszkiewicz et Superamas
La déclaration de Manuel Valls du 13 janvier 2015, quelques jours après les attentats de Charlie Hebdo : "Oui, la France est en guerre contre le terrorisme" a conduit le collectif Superamas à s'interroger sur la notion de guerre : la guerre oppose, en effet, en termes juridiques deux états qui se battent dans le respect des règles établies.
Les Amours vulnérables de Desdémone et Othello
mise en scène de Razerka Ben-Sadia Lavant
rôle de Teresa Acevedo: Bianca et les Djins
Razerka Ben Sadia-Lavant réunit un plateau de comédiens et de musiciens exceptionnels pour porter l'amour de Desdémone et Othello au paroxysme des émotions. L’histoire est épurée, le drame exacerbé, avec comme fil rouge le complot fomenté par Iago contre Othello. Denis Lavant est Iago, ce génie manipulateur et monstrueux qui mise, comme un joueur de poker, sur le destin des autres. Face à lui, Disiz, en poète passionné des mots et du rythme, est un Othello capable de la pire barbarie, allant jusqu’à détruire l’être aimé par jalousie.
A woman with a plan
concept et chorégraphie : Monica Gomis
performance : Teresa Acevedo, Judit Hummel et Sonja Pregrad
Un plan de ville, un plan de vie, un plan d’assurance ou une recette de cuisine; où, qui, pourquoi, et si c’est oui, avec qui? A partir de ces questions démarre le projet A woman with a plan où les trois performeuses deviennent le plan d’une ville, elles prennent forme dans sa présence corporelle.
Dans ce trio, il s’agit de transformer différentes structures des jeux de parole, et de trouver où se situent les limites de ces jeux de langues, et comment peut-on les transformer en image ou et en mouvement.
A woman with a plan propose surtout une rencontre, une nouvelle relation, entre le corps, l’image et le texte.